Le parfum de la rose est très subjectif. Certains adorent et d’autres détestent.
En réalité la rose est une des matières première les plus utilisée en parfumerie, sous différentes facettes et à différentes concentrations.
Certains ont un souvenir un peu lourd et trop poudré de la reine des fleurs, utilisée beaucoup plus à outrance par nos grands-mères qu’aujourd’hui.
Au travers de cet article, j’avais envie de vous balader au gré des créations parfums qui contiennent de la rose en note prédominante, afin de vous montrer qu’elle peut avoir mille et une facette et peut même surprendre ceux qui disent ne pas l’aimer (et oui!).
Déjà, comment récolte-t-on la rose et son absolu ?
Dans la plupart des cas, la fleur naturelle est utilisée ; mais elle peut faire face à des dupes synthétiques.
Les variétés de rose les plus utilisées en parfumerie sont la rose damascena (damas ou rose turque) et la rose centifolia (ou rose de mai grassoise et marocaine).
Les roses sont des fleurs fragiles, au parfum délicat. Elles sont récoltées à l’aube au printemps, avant que la chaleur de mai viennent altérer leur doux parfum.
En général, le lieu de distillation se situe proche du champs de récolte, car la rose est impatiente et ne supporte pas les longs voyages. Les alambics se chargent ensuite d’extraire leur essence par hydrodistillation.
(Le résultat olfactif est vert et vif ; pour avoir une odeur plus ronde et suave on peut extraire cette fois « l’absolu » par extraction au solvant volatil).
Mais plus couramment on utilise l’hydrodistillation, qui est un des procédés les plus vieux de la parfumerie. Les fleurs sont chauffées, comme cuites à la vapeur dans des grandes cuves appelées alambic. La vapeur traverse les fleurs et emmène les molécules odorantes dans un tuyau de refroidissement. A ce moment la, la vapeur d’eau reprend un état liquide et se déverse dans un réservoir.
On obtient alors un mélange eau/huile que l’on décante afin de ne garder que la substance grasse, plus riche en matière odorante. Après filtration de celle-ci, on obtient l’huile essentielle de rose.
4500kg de pétales de rose fraîche sont nécessaire à la fabrication de 1kg d’essence (rien que ça…)
Reine des fleurs et matière phare de la parfumerie, voici ma sélection des meilleurs parfums à la rose (selon moi) !
– Chloé signature : une rose poudrée miellée, entourée de litchi juteux et de fressia tendre
– La nuit trésor de Lancôme : rose noire sulfureuse et vanille généreuse
– Miss Dior eau de parfum : le duo de rose de grasse subtile et de rose damascena audacieuse, envouté de bois de rose
– Miss Dior Blooming Bouquet : une rose fraîche et croquante, presque à l’état naturel, sublimée de pivoine tendre et de musc blanc cotonneux
– Duchess Rose Penhaligon’s : une rose franche et réchauffée par les bois musqués
– Paris YSL : rose de mai, habillée d’iris et de violette poudrée
– Izia Sisley : une rose bergamote ancienne et de caractère
– Si Armani : une rose épanouie, qui dit SI à la vie ! Elle rencontre du cassis sensuel et un accord chypré mythique
– Rosa Nobile Acqua di parma : charmante rose piquée de rosée, légère et précieuse
– Eau rose de Diptyque : comme une infusion de la rose toute entière ; la tige, les feuilles, les pétales et les boutons
– La petite de robe noire : Le trio noir : cerise noire, rose noire et thé noir
– Flower by kenzo : Une rose poudrée de violette et intensifiée de vanille douce
– Poison Girl : une rose centifolia rebel et terriblement sexy, accompagnée de fève tonka gourmande
– Joy Dior : une rose joyeuse et lumineuse, intime, comme un souffle musqué
– La fille de Berlin Lutens : une rose détonante et épicée, sur fond de patchouli et mousse de chêne secs
– Trésor de Lancôme : hymne à la rose de nos mamans, généreuse et poudrée
– Parisienne YSL : une rose chic et élégante, poudrée de violette
Avez vous d’autres parfums à base de rose que vous aimez ? Dites-moi tout ça en commentaire !