PENTALOGIES – La parfumerie sensorielle

Après le succès du Nez Insurgé, Dorothé Duret fonde Pentalogies.

Une nouvelle approche de la parfumerie, où chaque sens est olfactivement décomposé en une première étude qui illustre chacun d’entre eux, comme on ne les aurait jamais imaginé.

J’ai adoré le concept, la modernité des jus et la sensibilité qui émane de la maison. J’ai eu envie de poser quelques questions à sa fondatrice et de partager ses réponses avec vous !

Deux coups de coeur se sont détachés : LA VUE et L’OUÏE. Dans LA VUE, j’ai adoré l’ouverture épicée et ronde à la fois. Une rupture des accords, qui crée un fond très mystérieux. Cette fragrance a tout de suite fait appel à mes souvenirs d’enfance et m’a rappelé les livres anciens que j’aimais parcourir avec ma grand-mère.

Dans L’Ouïe, le départ est plutôt rond et timide. Mais la rencontre entre les notes d’ouverture et l’overdose de bois est superbement maîtrisée. Les notes aqueuses et lactées apportent un réconfort original. C’est une vraie romance, qui s’épanouit à fleur de peau.
Bien évidement, La Peau m’a séduite également par sa vivacité lumineuse et son coeur charnel de fleurs blanches.

Le Goût est intriguant, comme une sensation de gourmandise interdite. Les odeurs se transforment presque en goût, et créent un ensemble foisonnant. Pour L’Odorat, j’ai découvert une formule abstraite, presque savonneuse sur peau. Pourtant, c’est la composition qui présente le moins d’ingrédients. Une belle réussite olfactive.

L’INTERVIEW À DOROTHÉ :

1) Après le succès du Nez Insurgé, quel a été le déclic pour la création de Pentalogies ?

Pentalogies émerge de mon parcours de vie et le choix du parfum comme mode d’expression est directement lié au Nez Insurgé. Plus qu’une parfumerie, Le Nez Insurgé est un lieu d’échange et de partage sur l’olfaction qui fédère des personnes de tous âges, tous milieux et qui m’a ouvert les yeux sur ce qui nous réunit face au parfum : le langage des sens.L’odorat est le seul sens privé de son langage propre. Pour décrire un parfum sans décomposer une formule et nommer ses matières premières (encore faut-il en être capable), nous convoquons les autres sens. Ainsi un parfum apparait comme sucré (le goût), vert (la vue) ou poudré (le toucher). Ce mécanisme spontané qui stimule notre imagination et nous fait bâtir des ponts entre les sens me fascine. J’ai eu envie de parler des sens à travers le parfum.

2) Comment avez-vous réussi à communiquer à Clémentine ce que vous souhaitiez olfactivement ?

J’ai présenté à Clémentine l’univers de Pentalogies, les briefs parfums sous forme de récits et de moodboards qui sont la base de la création. Ces éléments sont accompagnés des briefs olfactifs qui indiquent les notes qui selon moi, traduisent mon propos. C’est ainsi que L’Ouïe s’articule autour d’un santal qui m’évoque la nacre que je voulais représenter, le soyeux, l’ivoire d’une note de piano, l’harmonie d’un accord parfait. Le brief olfactif a également nommé le café et l’accord pellicule argentique pour L’Etude 1.5 qui incarnent pour moi cette photographie olfactive et ainsi de suite pour chaque Etude.

3) Quel sens fut le plus difficile à retranscrire sous forme d’odeur, et pourquoi ?

Indiscutablement Le Toucher, l’ Etude 1.3 La Peau – Organe Erotique. Je souhaitais pour ce parfum une attaque semblable à une morsure, une décharge, quelque chose d’électrisant, de nerveux et d’intrusif qui vibre jusqu’à rompre et muter en fleur bestiale et chaude . Traduire olfactivement cette morsure fut un vrai défi. Ce parfum galope sur un fil tendu entre innocence solaire et pulsions charnelles.

4) Avez-vous choisi le sens des études ? L’ouverture de la découverte sur La Vue fut-elle un choix réfléchi ?

Cet ordre est venu spontanément, j’ai placé La Vue et L’Ouïe en premier car ce sont des sens éduqués, garants de notre équilibre de bipèdes, Le Toucher, Le Goût sont des sens de contact et L’Odorat est carrément primaire. J’aime bien l’idée que La Vue et L’Odorat soit aux antipodes d’une pentalogie l’un secondant l’autre aux premiers jours. Alors que nous naissons presque aveugles, notre nez sera nos yeux jusqu’au sein maternel.

5) Pourriez-vous m’en dire plus sur ce qui compose les accords :

  • Lumière cosmique blanche dans L’Étude 1.1
  • Nacré dans L’Étude 1.2
  • Morsures et oxydes dans L’Étude 1.3
  • Peau mi-humaine mi-animale dans L’Étude 1.3

Il s’agit là des secrets bien gardés des parfumeurs. Ce sont des accords que Clémentine a crées pour traduire mon propos comme une illusionniste, je préfère admirer la magie que comprendre le truc.

6) Avez-vous pour projet de créer une nouvelle étude ?

Absolument, L’Etude 2 est en cours d’écriture. Il m’a fallu 2 ans pour faire aboutir la première. L’Etude 2 suivra très probablement le même cheminement.

7) Quel est votre création préférée de L’Étude 1, et pourquoi ?

Sans surprise, je n’ai pas de préférence. Chaque création a été un séjour immersif dans mes divagations. Bien que très différents olfactivement, ils sont indissociables pour moi. Néanmoins, je porte très souvent L’Etude 1.1 pour sa lenteur, sa densité, son aura énigmatique hors du temps et sans contour.

Merci a Dorothé, la fondatrice de Pentalogies pour sa collaboration à cet article, et encore bravo à Clémentine, la parfumeuse, pour les émotions que vous avez réussi à faire passer au travers des parfums.

Vous pouvez retrouver les parfums en boutique du Nez Insurgé, en plein coeur de Bordeaux.

Floratropia, la parfumerie éthique

Aujourd’hui on recherche de plus en plus à consommer local, bio (lorsqu’on le peut), sans produits controversés et de manière équitable. Mais ce n’est pas forcément lorsque l’on achète du parfum que l’on s’attend à pouvoir subvenir à toutes ces valeurs.
Curieuse de découvrir une marque qui prône avoir réussi le challenge, Floratropia m’a séduite par la passion et l’engagement qui émane autant de leur discours que de leurs créations.

Floratropia Paris, une parfumerie 100% naturelle.
Le parfum, composé de matières naturelles rencontre la biodiversité, pour des compositions émotives et sincères.

Une marque avant tout très engagée :

-Partenariats éthiques et durables des plantes à parfum (Vétiver d’Haïti, Patchouli d’Indonésie, Fève Tonka du Vénézuela…)
-Compositions vegans, sans colorants, filtres UV et pétrochimie
-Flacons réutilisables : Floratropia propose des flacons artisanaux que l’on recharge à l’infini, pour limiter le suremballage et réduire l’emprunte carbone.
-3% des ventes sont reversés à l’ONG Noé, engagée dans la préservation de la flore à parfum.

La collection s’étend à 4 parfums inspirés des éléments : L’eau, La Terre, Le Feu, Le Ciel.
Le coffret découverte comprend les 4 créations, emballés dans une pochette en coton.

J’ai testé la collection au complet et j’ai relevé un favoris, La Terre : La première impression est ronde et suave, puis la sensorialité devient plus épicée et plus incisive.
La facette terreuse est là, interprétée par un accord sec et puissant. Les notes aromatiques apportent leur signature originale.
C’est une eau de parfum évolutive, pleine de richesse et de ressources sur peau.

Dans une idée olfactive opposée, j’ai beaucoup aimé L’Eau : La première impression est fraîche, vive mais verte. En évoluant, la note devient plus profonde et se voit devenir plus épicée.
C’est assez troublant, car la senteur change très rapidement. Les notes héspéridées rafraichissent autant qu’elles peuvent l’accord végétal.
Le sillage nous est tout de même un peu familier, grâce au néroli : la partie verte de la fleur d’oranger, elle qui nous rappelle tous des souvenirs.
Une belle composition, naturelle, brute et aiguisée.

Le Ciel, un boisé sec tout en contraste. En réalité, là aussi Floratropia joue avec nos émotions car à la découverte des premières notes, je suis incapable de définir cette eau de parfum.
Entre force et douceur, les reflets puissants s’arrondissent pour garder une emprunte plus cotonneuse.
L’iris est ici travaillé tout en simplicité, beaucoup plus pur qu’à son habitude où il peut avoir tendance à entretenir une réputation très poudrée.
Le bois de santal apporte de la force et de la tenue.
Le résultat est rond et doux, mais sans artifices.

Le Feu, est sans doute un des sillages les plus inédits que je n’ai jamais senti (oui j’ose le dire). Je n’ai pas pu l’assumer sur peau, car la signature était un peu trop tranchante pour moi.
Par contre, l’interprétation olfactive de l’élément feu est respectée. Nos sens entrent en connexion avec un premier jet ultra riche, camphré, presque saturé. Petit à petit les reflets évoluent et la pyramide devient plus lisible.
C’est un floral solaire et sulfureux, qui offre le rôle principal à un bouquet de fleurs charnelles. Mais ce qui insiste le plus, c’est un accord épicé ressemblant beaucoup à de la cannelle, supporté par des notes de fond lactées et vanillées. Une eau de parfum osée, mais maîtrisée lorsque l’on parvient à laisser passer le plongeon des premières notes.

Connais-tu d’autres marques de parfumerie engagées ?

Teo Cabanel, ma découverte

J’ai récemment pu découvrir et sentir les parfums de la maison Teo Cabanel. J’avais beaucoup entendu parlé d’eux sur les réseaux sociaux, et pu remarquer l’engouement pour certaines de leurs créations.

Téo Cabanel : Une maison de parfumerie de niche, sur le fil entre modernité et tradition familiale. Fabrication made in France, emballages recyclables, ingrédients choisis, tracés et naturels.

Caroline Ilacqua succède depuis les années 2000 à la fille du docteur Cabanel. Lourde tâche puisqu’elle doit assurer la relève d’une fille dévouée toute sa vie à faire connaître et à incarner l’âme de la maison Cabanel à travers le tout Paris.

Les premières eaux de Cologne de la maison remontent à 1893. Aujourd’hui la volonté de Caroline est de faire prospérer ce savoir-faire qui n’est plus à prouver, avec la modernité de la parfumerie d’aujourd’hui.

J’ai été très touchée durant ma découverte de cette maison de niche, par la sincérité et l’envie de faire au mieux, qui se dégage des créations.

Comme à mon habitude, j’adore composer avec les coffrets d’échantillons découverte pour m’imbiber de la personnalité olfactive d’une nouvelle maison.

Dans le set découverte : https://shop.teo-cabanel.com/products/kit-echantillons?variant=31117945602137 , on trouve les 11 échantillons de la collection d’eaux de parfum et eaux de toilette, ainsi qu’un bon de réduction de 25€ à valoir sur un prochain achat. Le tout dans un joli pochon pour les emmener partout avec soi

Je les ai tous essayé, et j’ai relevé cinq GROS coups de coeur.

BARKHANE : Un long et beau voyage au coeur des dunes d’un désert vide et brûlant. Une senteur venue d’ailleurs, dans laquelle le bois de Oud est roi, mais a été arrondit pour qu’il puisse offrir le meilleur de sa sensualité. Barkhane entre complètement dans les critères de mes parfums favoris : Un grand oriental, chaud, au caractère aussi puissant qu’élégant.

De la bergamote en note de tête : une ouverture classique finalement, mais efficace. Le coeur se fait très original avec du géranium et un duo épicé de cumin et de curry. Sensation paradoxale d’une odeur que l’on connait, mais qui pourtant offre un sillage presque inédit. La touche orientale est assurée par les notes de fond riches : patchouli, myrrhe, vanille, bois de Oud et fêve tonka

CAFÉ CABANEL : Une eau de parfum tournée autour de la douceur d’un café matinal, une légère once de gourmandise assumée mais maîtrisée. Le sillage est très rond, très chaud et rassurant.

En note de tête, on retrouve le café, protagoniste principal de la fragrance, avec de la cannelle pour lui facetter cette gourmandise timide. Le bouquet de rose et d’héliotrope tendre, s’arrondie grâce aux notes lactées et à la fève tonka. Le pêché se termine avec le caramel, le santal et la vanille. C’est d’ailleurs cette dernière qui laisse le plus de traces au fil des heures.

ALAHINE : Corsé et très vif au départ, il a l’allure d’un grand ambré. Chaleur et épices se mêlent à des fleurs riches d’arômes pour une signature orientale singulière.

Les notes de tête se composent de bergamote et de baies ; l’entrée en matière se veut incisive et percutante. Puis les fleurs prennent le relais. Un bouquet floral foisonnant de féminité : Rose, jasmin et ylang-ylang. Les notes de fond nous conduisent tout droit en orient. Vanille, muscs, résine de labdanum et de benjoin apprivoisent les fleurs pour offrir une puissance orientale, à la tenue exceptionnelle.

JULIA : Un parfum de romance, réservé, à la féminité délicate. J’ai beaucoup aimé la première immersion, très aérienne, dont on peut ensuite observer l’évolution.

Une touche de gourmandise maîtrisée, apporte un peu de caractère aux premières notes : le cassis était le fruit idéal. Juteux et pétillant, il présente une facette subtilement sucrée. Allié à la mandarine, ce sont eux deux qui portent la fragrance dans les airs. Le jasmin est associé à la violette en note de coeur ; là aussi le choix est judicieux car c’est une fleur poudrée et terriblement féminine. Enfin, les muscs blancs apportent cette sensation cotonneuse rare et beaucoup de tenue.

JASPÉ : Une des deux senteurs à la connotation masculine, avec KASAR. Même si encore une fois, les fragrances Teo Cabanel n’ont pas réellement de genre.

J’adore l’odeur de départ, effet mousse à raser grâce à la lavande et au pamplemousse. Pour moi, la lavande c’est l’odeur des hommes. Peut être est-ce en partie à cause de l’héritage laissé par la maison Caron avec le mythique « Parfum pour homme ». Le pamplemousse lui, est un agrume corsé, au caractère bien trempé et je le trouve idéal sur la peau des hommes. Le coeur est fraîchement épicé : Cardamome, géranium et muscade. Tandis que le sillage se compose de santal et vétiver, un duo contrasté et original.

L’odeur d’un homme apprêté, sobre mais à l’allure remarquable.

Quels sont vos coups de coeur chez Teo Cabanel ?

Sylvaine Delacourte, les matières réinventées

Connaissez-vous la maison de parfums Sylvaine Delacourte ?

Elle porte le nom de sa créatrice, anciennement directrice de la création et du développement des fragrances pour la maison Guerlain pendant plus d’une décennie.

D’Insolence, à l’Instant, en passant pas les créations sur mesure des clients VIP, Sylvaine Delacourte est une femme passionnée, au savoir faire olfactif aiguisé et à la transmission communicative.

Je ne trouve rien de mieux pour découvrir une nouvelle maison que de l’explorer au travers d’un coffret d’échantillons.

J’ai donc commandé le coffret travaillé autour de la vanille. Je trouve que c’est une matière intéressante car malgrès qu’elle soit très utilisée en parfumerie, elle peut révéler des surprises. Une nouvelle manière d’apprécier la vanille s’offre à nous : la matière est noble : la vanille naturelle de Madagascar, la reine dans son domaine a été choisie pour faire aimer cette épice douce à ceux qui possèdent des réticences.

Le coffret se compose de 5 parfums : VALKYRIE, VAHINA, VANORI, VANGELIS et VIRGILE.

Un coup de coeur s’est tout de suite manifesté pour VALKYRIE, un parfum contrasté, où la vanille affirme une facette fraîche. Accompagnée par un trio pétillant de limette, basilic et menthe elle s’adoucit au maximum et sa note gourmande ne devient qu’une touche suave et légère.

J’ai aussi vraiment aimé VAHINA. Prénom d’origine Tahitienne, il inspire une fragrance délicate où la vanille et les fleurs sont en parfaite harmonie. Les fleurs blanches sont à l’honneur (osmanthus et fleur d’oranger), ce sont elles les responsables de cette justesse des odeurs.

VANORI est surprenant. Au départ, l’amertume du pamplemousse m’a quelque peu déroutée, mais en réalité les premières notes s’estompent vite pour laisser un sillage très solaire. C’est une vanille des vacances ; fleur de frangipanier et benjoin assurent le voyage.

VANGELIS et VIRGILE promettent une déclinaison complètement inédite. Respectivement au caractère épicé et aromatique, la note de vanille est méconnaissable. L’œillet, fleur verte et vive, s’enrobe de la rondeur de l’amande dans VANGELIS. À eux deux, ils soutiennent la vanille pour qu’elle n’ai qu’un rôle signature. Tandis que dans VIRGILE, on retrouve la base d’un accord aromatique (romarin et sauge), ainsi qu’une touche boisée sèche. Encore une fois, la vanille joue sur un fil entre présence et transparence.

La fleur d’Oranger et les muscs sont les deux autres sujets odorants autour desquels Sylvaine Delacourte a voulu travailler pour faire partager sa passion et son goût des belles matières. Bien sûr, une fois la découverte achevée, vous pouvez retrouver les parfums en grands modèles.

Les coffrets de 5 échantillons coûtent 10€, et sont accompagnés d’un livret descriptif de chaque fragrance afin d’être guidé au mieux et d’un bon de remise de 10€ valable sur l’achat futur d’un parfum 30ml ou 100ml !

Avez-vous découvert une des trois matières de chez Sylvaine Delacourte ?

Mon TOP 5 summer

Pendant la saison estivale, je porte plus facilement des senteurs fraîches et cristallines. À la différence du reste de l’année où j’aime les fragrances chaudes et opulentes.

C’est vraiment lorsque le soleil est au plus haut que je préfère me rafraichir avec une eau agrumée et pétillante et pour ça, j’ai mes incontournables.

  • Escale aux Marquises chez Dior, un vrai splash à la pointe de l’élégance. C’est assez flagrant, on ressent vraiment une odeur aussi rafraichissante que sophistiquée. Dans la composition, on retrouve de la fleur de Tiaré, qui apporte cette rondeur solaire. Pour démarrer, c’est l’orange sanguine qui a été choisi pour son jus pétillant mais relevé d’une pointe d’amertume. Une originalité qui se lie avec la baie rose pour un sillage peu commun. Malheureusement discontinuée, on ne la trouve plus en point de vente…
  • Mandarino di Sicilia chez Perris Monte Carlo, l’essence même du fruit. Une création issue de la collection d’Italie, qui rassemble le meilleur de leurs traditions en matière de parfums. Ce que j’aime dans cette eau de parfum c’est qu’elle sait allier légèreté et tenue de part sa concentration, et qu’elle met naturellement en lumière la mandarine. Elle est accompagnée d’écorces d’orange pour une légère amertume et de petit grain pour la touche « fleur d’oranger », qui d’ailleurs excelle aux côtés du jasmin cristallin. En note de fond, les bois ambrés et les muscs laissent une impression estivale et une tenue chaleureuse.
  • Arancia Di Capri chez Acqua Di Parma, une orange explosive. J’adore cette version de la maison Italienne, reine dans l’art de nous faire aimer les eaux de Cologne. Le trio détonnant est composé d’orange douce, de citron et de mandarine, sans oublier le petit grain qui ajoute sa touche légèrement verte. La première impression est très vive, remplie de lumière et de fraîcheur ; une sensation presque confite de l’orange. Puis le sillage se termine par un accord de musc et de caramel gourmand, mais maitrisé.

Cependant, lors des soirées plus douces, j’adore que mon parfum reflète la chaleur de l’été et l’odeur qui se dégage de la peau chauffée par le soleil toute la journée.

  • Terracotta chez Guerlain, reste mon Number one ! Née de l’odeur des poudres de soleil de la maison, la fragrance est l’interprétation olfactive du sable chaud. Le coeur du parfum est composé de fleur de Tiaré et d’ylang-ylang, donc niveau chaleur, on est servis. Fleur blanche délicate et sensuelle, elle se marie à merveille avec la vanille gourmande. Une vrai sensation exotique et rayonnante.
  • Orchid Soleil chez Tom Ford, une interprétation plus charnelle. Un vrai bonheur à laisser évoluer, car l’eau de parfum est très changeante sur peau. Au départ, on découvre une vivacité épicée de poivre rose et de cyprès, qui n’a rien de commun avec le coeur du parfum beaucoup plus envoûtant. C’est à la tubéreuse que l’on doit cette odeur solaire et charnelle à la fois. La vanille s’associe au patchouli en note de fond pour créer cet accord gourmand/puissant et laisser une signature très douce.

Quels sont vos parfums incontournables de l’été ?

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